24ème tournoi d'Orsay : compte-rendu

Du 19×19 en 2020

Premier tournoi français de la décennie, le tournoi d’Orsay est le rendez-vous fidèle et inamovible du début d’année du go francilien (et breton – voir plus bas). Dans notre Bouvêche éternelle, un vieux corps de ferme aimablement prêté par la mairie, on rassemble les habitués et les nouveaux pour un bon démarrage de l’année plein de tesuji et de frangipane.

A l’organisation, Ralf s’échauffe pour le tournoi de Paris (préinscrivez-vous), aidé par le reste du club d’Orsay pour la buvette, les transports, le scribage. Faites un câlin à l’organisateur de vtre prochain tournoi. Milena me signale qu’Antony est ce week-end, d’ailleurs.

Cachez cette chère que je ne saurais voir

Manger, boire : l’aspect le plus important d’un tournoi. On ne m’a pas donné de photos pour ça – il paraît que ça peut choquer. Erwan était à sa place préférée devant les fourneaux et a débité croissants au jambons et galettes des rois maison durant tout le week-end, pour le plus grand bonheur des taux de glucides des joueurs.

La nouveauté de l’année : on a emprunté une tireuse à bière au club de rubgy (c’est utile, les membres multiculturels). Je rassure les âmes sensibles, elle était dissimulée à la vue des mineurs par un drapeau breton astucieusement placé. Pas besoin de ça pour faire la promotion, d’ailleurs : les bretons sont venus sans qu’on leur dise, et il ne se sont pas privés de vider les fûts avant la fin… Heureusement, il restait le crémant de la remise des prix, qui lui a toujours été là de mémoire de joueur. Voilà une tradition qu’AlphaGo ne changera pas.

Bouffer n’est pas jouer

… ça ne donne pas envie de jouer, dit comme ça.

Orsay2019 P1160483La salle de jeu principale (le top-group est à coté).

 

Nous avons accueilli 68 joueurs (84 l’année passée). Comme à l’habitude, la majorité du public était francilien, avec une bonne délégation bretonne et quelques voyageurs venus du nord (Troyes), du sud (Avignon, Valréas) et de l’est (Nancy). Un vent frais d’exotisme nous est venu par le contingent de joueurs étrangers, à commencer par Lucas Neyrinck, belge habitant à Paris, et qui se termine par Lucas Neyrinck, belge habitant à Paris. Ca dépayse.

Justement, une histoire belge : que fait un belge qui joue au go avec 67 français ?

Orsay2019 P1160545Lucas Neyrinck, à droite, contre Wu Po-Yi, tête de série du tournoi. Au fond, un scribe sous un profil avantageux.

 

Les premiers de cordée

Il gagne. (Je n’ai pas dit qu’elle était drôle – en tout cas pas pour les français). Lucas remporte donc le tournoi avec 5 victoires devant Wu Po-Yi, qui n’a perdu que contre lui. Stéphan Kunne complète le podium avec 4 victoires et une belle performance, en ne perdant que contre Wu Po-Yi. Il a dû bénéficier d’un environnement de club favorable.

Tant qu’Orsay en est à se mettre de la pommade, félicitons Lilian Lecomte pour 5 victoires un rien sandbaggées, et Sophie Mouhounou pour 4 belles victoires, le premier prix féminin et une bonne réévaluation. Pierre-Luc Sarrochi du Club de l’Ouest Parisien remporte aussi 5 victoires et 3 pierres de réévaluation. C’est fou comme tout le monde gagne quand on ne regarde que les vainqueurs.

Orsay2019 P1160589Sophie sous les projecteurs.

 

Le message de la fin

Merci aux spectateurs KGS avec qui le temps de scribage est passé vite, coucou à Milena qui a squatté la retransmission pour faire la pub du tournoi d’Antony (ce week-end !) Allez-y, on m’a dit que ce sera bien. Ils n’ont pas de tireuse, mais il parait qu’ils ont un pro.