Privée de finale l’année dernière par Fujisawa Rina lors des qualifications, rien ne semble cette fois-ci pourvoir empêcher la championne de s’imposer en finale face à une presque inconnue: Wang Jingyi…
Une poignée de main des plus cordiale… (Source: AGA E-journal)
Si l’on ne présente plus Xie Yimin 6P et ses 19 titres majeurs, c’est la première fois que O Keii 2P (de son nom japonais) atteint une finale de grand chelem féminin. Fille du champion taïwanais O Rissei 9P, elle devient professionnelle en 2008 et n’a pas les faveurs des pronostiques malgré avoir battu la championne Kato Keiko 6P pour atteindre cette finale.
Comme le laissait supposer la photo d’avant match, le combat est acharné et l’issue de la partie se jouera au yose.
Si le joseki dans le coin inférieur gauche peut paraitre défavorable à blanc, il n’en est en faite rien. Noir doit revenir deux fois en gote avec 113 et 153 pour capturer définitivement le groupe. De plus le ko qui résulte de 113 entraine un échange du groupe blanc en haut contre le groupe central. Wang prend ici un léger avantage qu’elle ne perdra pas jusqu’à la fin.
O Keii vient d’inscrire son nom dans le paysage japonais et ne sera plus maintenant simplement considérée comme la fille d’O Rissei, ca vaut bien un joli sourire:
Wang Jingyi a déjoué tous les pronostiques. (Source: Nihon Kiin)