A l’occasion de la parution du numéro 152 de la Revue Française de Go (RFG), j’ai le plaisir de vous en partager un extrait.
Il s’agit de la brève sur l’ouvrage Le go, art de l’esprit asiatique, dont les inf-go-rmations du 01 novembre 2020 ont déjà parlé.
Le go, art de l’esprit asiatique (Arthur Touchard, éditions Ipagine)
Dans son ouvrage, Arthur Touchard n’aborde pas le go sous son aspect technique, mais comme « Art de l’esprit » en Asie.
Dans une première partie historique, l’auteur énumère les récits légendaires, reflets de l’importance du jeu (créé par
un empereur!), et les textes anciens datés qui y font référence (et attestent donc de son importance et de sa diffusion), l’archéologie donnant aussi quelques références temporelles. Puis il décrit la diffusion et l’expansion du jeu en Corée et au Japon.
La seconde partie évoque l’intégration du jeu dans la société, ses aspects militaires bien connus, mais aussi ses rapports avec la religion, et l’utilisation du matériel de jeu comme calendrier, support de divination…
La troisième partie développe les rapports qu’entretient le go avec l’art. Sa
représentation, dans la littérature, la peinture ou la sculpture, est l’occasion
d’illustrer la partie historique et d’admrer quelques œuvres antiques. Le matériel peut ensuite devenir une œuvre d’art en tant que telle, que ce soit le goban en kaya ou les « pierres » en coquillage…
Enfin, une partie peut elle-même devenir une œuvre d’art, en fonction du style des joueurs-artistes.
L’érudit chinois devait maîtriser la musique (pratique de la cithare guqin), la
calligraphie, la peinture… et le go.
Si nous ne pouvons maîtriser les autres arts, essayons au moins de porter avec notre pratique du go, sport de l’esprit, celle du go, art de l’esprit, en nous inspirant du livre d’Arthur.
La rédaction
Et une annonce : dans le prochain numéro de la RFG, vous pourrez lire les interview d’Arthur et de son éditeur 🙂